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31 décembre 2009, par
Voir en ligne : Fin des ondes courtes belges
Encore deux abandons (RVi et RTBFi) du satellite gratuit et non censurable qu’est l’ionosphère (mais qui ne rapporte pas d’argent non plus), autrement dit les ondes courtes.
Les radiodiffuseurs mondiaux sont de plus en plus nombreux à considérer que la diffusion de leurs programmes à longue distance doit désormais passer principalement voire exclusivement par l’internet ou par le satellite, en faisant supporter par l’auditeur - du moins celui qui en a les moyens - l’essentiel du coût de l’acheminement du signal. Diffusées selon ce principe, les radios dites “mondiales” ne le sont plus vraiment. La radio de mon quartier, également présente sur le web, est désormais aussi “mondiale” que Radio France Internationale.
Un effet collatéral de cette régression est une lapalissade : ces radios prétendument mondiales ne seront bientôt accessibles que là où une connexion internet est disponible, ce qui exclut les auditeurs des zones rurales du tiers-monde. Et aussi, faut-il le rappeler, ceux des zones urbaines non électrifiées, mal desservies ou soumises à une censure d’État. En Afrique, le coût de l’accès à l’internet est en moyenne cinq fois plus élevé qu’en Europe, pour un débit en moyenne dix fois plus faible [1].
En caricaturant à peine, on peut dire que la radio, qui a longtemps été le media privilégié des déshérités de l’information, s’adresse de moins en moins aux pauvres. La télé n’aura bientôt plus rien à envier à sa sœur aînée.
[1] Ce qui met l’unité d’information acheminée vers l’Afrique à un coût (pour l’internaute destinataire) 50 fois plus élevé que celui de la même donnée acheminée vers l’Europe ou l’Amérique.