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dimanche 23 janvier 2011
Ici et là, on entend grogner des acheteurs mécontents ayant payé (cher) pour des contenus “protégés” (sic) par un système dit de gestion des droits numériques (DRM). On voit même certains publier une astuce pour casser ladite “protection”.
Sans ressasser un débat qui me semble clos et qui perdra bientôt toute raison d’être, il faut tout de même rappeler quelques évidences.
Je peux acheter tel livre chez mon libraire pour 18 euros, ou sa version numérique “protégée” pour seize. Comment hésiter ?
La version électronique ne pourra être lue qu’avec UN ordinateur ou autre appareil de lecture (celui que j’ai spécifié en passant commande). Quand je changerai d’ordinateur ou d’appareil, mon bouquin sera perdu (à moins d’une procédure compliquée et pas toujours possible de transfert des droits d’une machine à une autre). Je ne peux pas le prêter à un parent ou ami. Je ne peux pas l’imprimer pour le lire ailleurs que dans mon bureau. C’est un produit limité, peu pratique, jetable.
Quant au livre en papier, je peux le lire où et quand je veux, le prêter, le ranger ensuite dans une bibliothèque où mes enfants le retrouveront dans un mois ou dans vingt ans.
Pour la musique c’est pire, puisque le bon produit est moins cher que le mauvais : j’ai acheté une seule fois un disque protégé, je ne le ferai plus jamais. Ce disque, j’en ai naturellement fait une copie numérisée débarrassée de sa protection-sic (c’est assez facile, mais fastidieux) [1]. Désormais, si je veux acquérir une musique qui n’est pas disponible sans protection-sic, je me la procure par des voies parallèles. Elle me coûte moins cher que sa version légale (sic), mais ce n’est pas par économie que j’en passe par là : je refuse simplement de payer pour être enquiquiné. Grâce à quoi je peux écouter ladite musique dans mon bureau, dans mon salon, dans mon lit, dans ma voiture, dans un train ou un avion, sans craindre de la perdre si mon ordinateur disparaissait.
Les contenus avec du DRM dedans n’ont aucun intérêt. C’est un marché qui va mourir. Qui agonise déjà.
[1] Et ça demande un matériel de bonne qualité