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mardi 18 décembre 2012
Attention, ceci est une histoire vraie. À la demande d’un citoyen flamand, les travaux de construction du RER Bruxelles-Nivelles sont bloqués par la chambre néerlandophone d’une juridiction fédérale (le Conseil d’État) au motif qu’ils ont fait l’objet d’une enquête de nuisance bilingue (FR-NL) alors qu’une petite partie (non concernée par lesdits travaux) d’une gare de ce parcours (celle de Linkebeek) est sise en Flandre [1]. L’enquête aurait donc dû être conduite exclusivement en néerlandais [2]. Le permis de construire est de ce fait annulé.
Il est donc possible, en Flandre, de trouver quelqu’un capable d’engager un recours en justice contre la construction d’une infrastructure d’utilité publique parce qu’une procédure préliminaire aux travaux, conduite à Bruxelles donc hors de Flandre, a été partiellement polluée par une langue étrangère quoique nationale.
Il est même possible de trouver des magistrats capables de lui donner raison.
En revanche, il sera difficile de trouver quelqu’un pour réclamer à ce très patriote quidam un dédommagement à la hauteur du préjudice qu’il a fait subir à Bruxelles et à la Wallonie : un type vertueux à ce point-là, ça ne se trouve qu’en Flandre.
Vous verrez, la Flandre vous étonnera encore. Onmogelijk is geen Vlaams.
Voir en ligne : La tuyauterie linguistique plombe la réalisation du RER
[1] Le tracé de cette future voie RER emprunte en effet le sol flamand sur une distance de mille trois cents mètres.
[2] Puisque la jurisprudence flamande dit que la langue néerlandaise non seulement prime sur toute autre, même à Bruxelles, région bilingue majoritairement francophone, mais exclut toute autre lorsque c’est possible.