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28 septembre 2009, par
Partons du principe que les calculs décrits ici (“Sachant que ma vitesse moyenne est d’environ 20 km/h, il me faut 3 minutes pour parcourir un kilomètre et je rejette donc 19,20 g/km de CO2 à vélo.”) sont justes. [1]
Arrondissons : un cycliste rejette 20 grammes de CO2 par kilomètre. Selon le palmarès 2009 publié par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie, une Toyota iQ 68 VVT-i rejette 99 grammes par kilomètre. Quelques autres petites voitures récentes tournent autour des 100 grammes. Arrondissons à 100 grammes.
La petite Toyota étant une 4 places, comparons-la à 4 cyclistes : 100 grammes pour la voiture, 80 grammes pour les 4 pédaleurs.
Autre comparaison : le train diesel, 100 grammes de CO2 par km et par voyageur (selon Ecomalin), mais seulement 5 grammes pour le train électrique. [2]
Qu’en conclure ?
[1] Ils sont évidemment discutables, voir les commentaires du billet. Il est probablement impossible d’établir un bilan carbone crédible de l’alimentation humaine - ou animale d’ailleurs - rapportée à la production d’énergie musculaire. C’est une base de discussion.
[2] Chiffre peu significatif, puisque le train électrique s’alimente à travers un réseau distribuant une énergie produite dans des centrales que l’on suppose à 85% nucléaires dans ce calcul.